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Argent sale en Suisse

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Pas question d’entrer dans le débat sur l’interdiction de la prostitution ou le retour des maisons closes, ni de dénoncer les réseaux. Bordel est un document brut, une immersion à un instant t dans un établissement suisse haut de gamme, sans enquête, ni analyse, ni jugement. Après avoir essuyé plusieurs refus, la journaliste d’investigation Sophie Bonnet a été accueillie dans l’un des plus grands salons du pays, par une patronne désireuse de montrer que « les putes ne sont pas des victimes ». De fait, celles qui se font appeler Véra, Lily ou Iris ont du caractère. La plupart, d’origine maghrébine, viennent de la banlieue parisienne, lyonnaise ou marseillaise. Elles quittent leur cité quatre jours par semaine pour faire « la puterie », gagnent des sommes astronomiques qu’elles dépensent dans la foulée en sacs et vêtements, puis retournent chez elles l’air de rien, prétendant travailler dans l’hôtellerie. Fait surprenant, elles franchissent généralement les portes de l’établissement après avoir vu un reportage sur les bordels suisses. « C’est les journalistes qui nous ont mis ces gamines de 18-20 ans dans les pattes, avant elles n’avaient même pas l’idée de venir faire les putes », lâche…
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