Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Par : F. R.Lecture : 2 min.
Médecins du monde, AIDES et l’Inserm ont lancé une recherche-action pour évaluer l’intérêt de l’accompagnement et de l’éducation aux risques liés à l’injection. Si les résultats ne sont pas encore publiés, la formule se révèle déjà positive.
Depuis 2011, du lundi au mercredi, de 16 heures à 22 heures, un camion de Médecins du monde s’installe gare du Nord à Paris près de la scène de deal et de l’antenne mobile de l’association Gaïa. A l’intérieur, des soignants, des travailleurs sociaux…, intervenant en duo, accueillent un à un des usagers de drogues venus s’injecter leur produit. Objectif : réduire les risques en intervenant au plus près de leurs pratiques habituelles. Pour cela, le binôme prend le temps ; la rencontre dure souvent une heure. Lors de la première séance, le duo observe, puis un bilan partagé est effectué. « On demande à la personne ce qu’elle pense de sa pratique, si elle estime prendre des risques et on livre notre perception. On part de ses compétences et on relève des points à travailler », explique Marie Debrus, la coordinatrice. Lors des séances suivantes, les échanges et les conseils portent autant sur l’hygiène et les…
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