Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Par : Florence RaynalLecture : 13 min.
Après un immense succès dans la lutte contre le VIH chez les usagers de drogues, la réduction des risques est confrontée à de nouveaux enjeux : les publics changent, les pratiques et les produits évoluent. Pour continuer à être efficaces, les acteurs de cette approche, qui admet l’existence des drogues et accompagne les personnes à leur rythme, ont besoin de rénover leurs outils. Mais ils sont pris dans les contradictions de la législation.
La réduction des risques (RdR) connaîtra-t-elle un second souffle ? Lui sera-t-il permis d’innover pour mieux répondre aux besoins émergents ? C’est ce qu’espèrent les acteurs engagés dans cette démarche vouée à diminuer les risques liés aux usages de produits psychoactifs et à prévenir les dommages sanitaires et sociaux. Celle-ci privilégie l’« aller vers » et la notion de bas seuil, accueillant les personnes « là où elles sont et là où elles en sont » pour les accompagner pas à pas, croit en les capacités d’agir des individus et vise leur autonomie. Fondée sur la tolérance, une telle philosophie d’intervention admet qu’il n’y a pas de sociétés sans drogues et renonce au modèle unique de l’abstinence. C’est…
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