Plan « anti-djihad » : les acteurs sociaux sollicités
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Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Lecture : 3 min.
Le « plan de lutte contre la radicalisation violente et les filières terroristes », présenté par le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, le 23 avril dernier en conseil des ministres et qui vise essentiellement à empêcher de jeunes Français de quitter le territoire pour basculer dans l’engagement radical violent, prend corps après la diffusion, ces derniers jours, de deux instructions. La première, signée par Bernard Cazeneuve et par la ministre de la Justice, Christiane Taubira, met en place une nouvelle mesure administrative permettant aux titulaires de l’autorité parentale de faire opposition, sans délai, à la sortie de France de leur enfant lorsqu’ils craignent « que celui-ci n’envisage de partir à l’étranger, notamment sous l’influence de mouvements radicaux armés ». Signée par le seul pensionnaire de la Place Beauvau, la seconde instruction s’attache, quant à elle, à mettre en place un dispositif de prévention et d’accompagnement à destination des familles auquel les acteurs sociaux sont appelés à prendre part. Coup de projecteur sur ce texte.La prévention de la radicalisationBernard Cazeneuve entend d’abord permettre aux familles de signaler les comportements de radicalisation,…
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