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« Les familles des milieux populaires ont leur propre rationalité économique »

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On ne peut pas comprendre la logique économique des catégories populaires si l’on n’essaie pas de connaître leurs conditions de vie. C’est l’idée développée par la sociologue Ana Perrin-Heredia dans sa thèse et dans plusieurs articles récents. Une recherche qui interroge le rôle des travailleurs sociaux au sein des dispositifs d’éducation budgétaire.
Pourquoi vous êtes-vous intéressée à la façon dont les gens des milieux populaires gèrent leurs comptes ?Depuis toujours, les catégories pauvres de la population sont supposées être économiquement inconséquentes. On considère qu’elles ne savent pas administrer leur économie domestique. Pourtant, les statistiques de la Banque de France montrent que les surendettés sont, davantage que le reste de la population française, dans des situations de fragilité professionnelle ou familiale plutôt que de mauvais gestionnaires. Mais ce préjugé de l’inconséquence économique des populations pauvres a la vie dure. Ainsi, lors d’une précédente enquête dans un quartier populaire, j’avais entendu parler d’une famille dont on disait qu’elle payait un abonnement au câble plutôt que son loyer. J’ai rencontré cette famille,…
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