Publié le : Dernière Mise à jour : 17.09.2017Par : Florence PagneuxLecture : 13 min.
Une étude menée pendant deux ans auprès de trois établissements pénitentiaires de la région Rhône-Alpes lève le voile sur la manière dont les personnes incarcérées exercent leur rôle de père et de mère. Il en ressort un fort sentiment de déqualification alors même que le soutien à la fonction parentale pourrait favoriser la réinsertion et la lutte contre la récidive.
Comment être parent derrière les barreaux ? C’est la question qu’ont explorée Marie Douris, enseignant-chercheur en droit de la protection de l’enfance à l’université catholique de Lyon (UCLy), et Pascal Roman, professeur de psychologie et de psychanalyse à l’université de Lausanne (Suisse). Rendue publique le 11 avril, lors d’une journée d’étude à Lyon, leur recherche intitulée « Liens familliaux et détention » (1) apporte un regard inédit sur la manière dont les personnes incarcérées exercent leur rôle parental. Leur travail permet en effet de saisir les enjeux de la parentalité derrière les barreaux en croisant le droit et la psychologie.Durant deux ans, les chercheurs ont réalisé une enquête dans trois établissements de la région Rhône-Alpes : les maisons d’arrêt de…
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