Recevoir la newsletter

Neutralité bienveillante

Article réservé aux abonnés

A Paris, un service mis en place par l’association Altaïr accompagne des personnes transidentitaires confrontées à la prostitution dans un parcours d’insertion professionnelle, d’accès au logement, aux soins, etc. Et ce, sans les juger, tout en s’adaptant aux besoins de chacun.
Karine Angelvin fait le point sur l’entretien qu’elle a passé avec Bilal (1) la semaine dernière. Agé de 49 ans, divorcé et père d’un jeune homme de 21 ans, celui-ci est hébergé par un ami. Ancien héroïnomane, désormais alcoolique, il a, dit-il, commencé à se prostituer pour acheter de la drogue, puis il a continué pour conserver un certain niveau de vie. « Sa dépression, tu la vois, il la porte », affirme l’assistante de service social à ses collègues. Comme chaque lundi matin, l’équipe du service d’écoute et d’accompagnement (SEA) d’Altaïr (2), à Paris, se réunit pour faire le point sur les suivis et décider d’intégrer ou non de nouvelles personnes au dispositif. Le cas de Bilal intrigue Karine Angelvin : « Il dit se prostituer trois fois par semaine, mais en le voyant tu ne le catalogues pas forcément comme destiné au SEA… » Le quadragénaire a une allure de sans-abri,…
La suite est réservée aux abonnés

Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques

S'abonner

Cet article est réservé aux abonnés

Vos pratiques

S'abonner
Div qui contient le message d'alerte
Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ?

Contactez le service client 01.40.05.23.15

par mail

Recruteurs

Rendez-vous sur votre espace recruteur.

Espace recruteur