Publié le : Dernière Mise à jour : 05.08.2017Par : Eléonore VariniLecture : 2 min.
Commencez par le premier étage, vous trouverez une permanence de santé de Médecins du monde. Empruntez l’escalier, au deuxième, pour rencontrer Julien, ethnologue, qui dirige l’association CASOA (Chercheurs associés en sociologie et anthropologie). Au troisième, au Paradis des artistes, difficile de se frayer un chemin entre les toiles géantes et les installations mécaniques. Encore quelques marches – à moins que vous préfériez utiliser l’ascenseur –, c’est devant une enfilade d’ordinateurs tournant à plein régime que vous vous trouverez, le quatrième étant officiellement le temple des hackers. Montez au cinquième, guidés par les rythmes jazzy, vous croiserez Nico ou Momo, musiciens, qui enregistrent des titres « 100 % squat ». Enfin, terminez aux cieux, au bureau du directeur, où logent une vingtaine de personnes sans abri.Ce « château » n’est plus. Situé au 40, rue René-Boulanger, à Paris Xe, le squat de 5 000 m2 a été évacué il y a deux ans. Avant cela, deux journalistes, Elodie Raitière et Hélaï Hosseini, avaient pu recueillir des sons et des images pour réaliser un wedocumentaire dense et rythmé, La vie de château, aujourd’hui en ligne sur le site du Monde. Dans ces anciens open…
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