Publié le : Dernière Mise à jour : 15.09.2017Par : Michel PaquetLecture : 12 min.
A l’interface entre la santé et le social, la protection maternelle et infantile (PMI) se porte mal : financements en berne, pénurie de personnels, non-respect de ses normes de fonctionnement. Le ministère de la Santé semble, cette fois, prêt au dialogue, mais les professionnels restent vigilants.
Médecin responsable entre 1982 et 2013 d’un service de protection maternelle et infantile (PMI), Dominique Goriaux, depuis peu retraitée, a tout connu des évolutions de la PMI. « La période de la DDASS », alors que les missions de suivi des femmes enceintes et des nourrissons, héritées de l’après-guerre, ont déjà été complétées par des actions de promotion de la santé avec les permanences de puéricultrices, les visites à domicile, les bilans de santé en école maternelle, l’information sur la contraception et la sexualité conduite dans les centres de planification familiale. Puis, à partir de 1983 et le passage sous la tutelle des départements, de nouvelles salves de compétences, comme la participation à la prise en charge des mineurs maltraités ou l’agrément et la formation des assistantes maternelles. « Une évolution considérable, qui, explique-t-elle,…
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