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Des vies à attendre

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« Je suis syrien et je suis parti de mon pays car je ne peux pas tuer. » A Calais, cul de sac des routes migratoires, ils sont environs 200 à occuper le « campement des Syriens », qui n’a pas été démantelé depuis septembre 2013. Journaliste à France Culture, Elise Gruau a passé du temps dans cet endroit particulièrement venteux, situé juste en face du port, pour écouter ces clandestins, comprendre leur parcours et interroger ceux qui les aident, qu’ils soient bénévoles ou membres d’organisations non gouvernementales. De nombreux témoignages recueillis sont en syrien, traduits par une interprète. Ils disent qu’à la rue ces migrants manquent de tout : eau potable, hygiène minimale, vêtements, nourriture. Tous parlent de leur statut de « patate chaude ». Il faut dire que certains d’entre eux font des tentatives depuis cinq ou six ans pour aller en Angleterre, en vain. « Leur vie est faite d’attente », résume une professionnelle de l’association Salam, qui les reçoit chaque jour pour leur offrir un thé, leur permettre de recharger leur portable ou leur proposer des cours d’alphabétisation. Les Syriens attendent la nuit. Pendant que les Calaisiens dorment, ces jeunes hommes – la plupart…
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