Plan gouvernemental d’économies : le CNLE juge le gel des prestations sociales inacceptable
Article réservé aux abonnés
Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Par : F. T.Lecture : 4 min.
Le gel de certaines prestations sociales jusqu’en octobre 2015, annoncé par le gouvernement dans le cadre de son plan d’économies de 50 milliards d’euros pour la période 2015-2017 (1), est une « régression sociale inacceptable », estime le Conseil national des politiques de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale (CNLE) dans un avis rendu le 5 mai (2) sur le rapport de suivi du programme national de réforme (PNR). Un rapport que la France remet chaque année à la Commission européenne et sur la base duquel cette dernière évalue ses réformes structurelles et ses efforts en faveur de l’emploi et de la baisse de son déficit public.Contradiction entre réduction des déficits et baisse de la pauvretéPour le CNLE, le gel des prestations sociales va « mettre en difficulté le gouvernement français » pour atteindre l’objectif, que lui assigne l’Europe, de baisse de 1,9 million de personnes en situation de pauvreté d’ici à 2020. Par exemple, illustre le conseil, le montant des aides au logement, qui devait être initialement gelé jusqu’en octobre 2014, le sera finalement jusqu’en octobre 2015. Une mesure qui aura de lourdes conséquences car « ces aides ont été attribuées en 2011 à 6,1 millions…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques