Publié le : Dernière Mise à jour : 04.08.2017Par : Caroline Sédrati DinetLecture : 12 min.
Les personnes sourdaveugles sont désormais mieux prises en charge. Il reste toutefois de nombreux progrès à réaliser, tant en matière d’identification et d’accompagnement des personnes que de décloisonnement des secteurs sanitaire et médico-social.
Qui ne connaît l’histoire extraordinaire d’Helen Keller (1880-1968) ? Cette femme américaine sourde et aveugle, qui a appris à communiquer grâce à une éducatrice déterminée, parvient à entrer à l’université et à obtenir un diplôme avant de devenir écrivain engagée dans la cause féministe et socialiste. Ce cas de réussite exceptionnel, qui a marqué les débuts de l’éducation des personnes atteintes de surdicécité, masque toutefois des situations qui, aujourd’hui encore, sont loin d’être satisfaisantes.Certes, la prise en charge de la surdicécité – environ 6 000 personnes en France – n’a plus rien à voir avec ce qu’elle était à la fin du XIXe siècle. Depuis 2000, celle-ci est reconnue comme un handicap rare – caractérisé par un faible nombre de personnes touchées (une prévalence inférieure à une personne sur 10 000), la nature inhabituelle des combinaisons de déficiences et la complexité des techniques…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques