Publié le : Dernière Mise à jour : 04.08.2017Par : Eléonore VariniLecture : 2 min.
Quelle place pour les 10 000 jeunes déscolarisés chaque année ? Comment vivent-ils cette période aussi éloignée de l’école que du monde du travail ? Pour quelques-uns d’entre eux, elle permet de « prendre du recul », mais pour la plupart, c’est simplement « long » et « déprimant ». Souvent, c’est une mauvaise orientation qui les a amenés à tout lâcher bien avant le bac. Mais certains évoquent l’envie trop simple de « travailler pour gagner de l’argent vite ». Une rêverie qui s’est vite confrontée à la réalité. Marieke, Soufiane, Fayed, Sarah, Jean-Clément… En tout, 20 filles et garçons venus de Dijon et de Toulouse racontent, sans filtre ni intermédiaire, leur parcours de déscolarisation dans le documentaire Jeune. Le réalisateur Christian Zerbib a eu l’idée de les rassembler, de les former à la prise de vues et au montage, puis de leur prêter des caméras pour qu’ils réalisent leur autoportrait. Avec leur langue, leur musique, leur vérité, ils dévoilent leur richesse intérieure et la réalité d’une mise à l’écart impitoyable.Ce sont les mêmes jeunes, ou leurs cousins germains, qui racontent dans leurs textes créés dans la douleur comment ils sont restés « sur le bord de la route »…
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