Les missions des ESAT dénaturées ?, s’inquiète Andicat
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Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Par : N.C.Lecture : 1 min.
Le public des établissements et services d’aide par le travail (ESAT) serait-il en train de changer ? Dans un courrier adressé le 24 avril à Sabine Fourcade, directrice générale de la cohésion sociale (DGCS), Andicat (Association nationale des directeurs et cadres d’établissements et services d’aide par le travail) s’inquiète de l’orientation en ESAT de personnes faiblement handicapées. Selon l’association, en Basse-Normandie, 10 % des personnes orientées dans ces structures relèvent d’un taux d’invalidité de moins de 50 %. « En principe, les usagers des ESAT présentent un taux d’incapacité d’environ 80 % », indique Gérard Zribi, président d’Andicat, qui déplore assister au remplacement de personnes handicapées par des populations socialement précaires. Selon lui, les maisons départementales des personnes handicapées (MDPH) « sont un peu démunies face à certaines situations de précarité pour lesquelles elles n’ont pas de solution », ce qui les conduirait à opter pour une orientation en ESAT. Pour confirmer cette tendance, l’association vient de solliciter ses délégations régionales ainsi que les autres réseaux associatifs.Andicat juge que ce phénomène dénature l’identité des établissements…
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