Surpopulation pénale : les directeurs pénitentiaires interpellent la garde des Sceaux
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Publié le : Dernière Mise à jour : 26.07.2017Lecture : 1 min.
« La surpopulation pénale ruine nos missions », tel est le cri d’alarme que lance le Syndicat des directeurs pénitentiaires (SNDP)-CFDT dans une lettre ouverte à la garde des Sceaux, Christiane Taubira. « Confrontés aux défis du nombre [1], nous n’avons plus assez de temps pour dialoguer […], pour connaître les détenus autant qu’il le faudrait pour eux, mais aussi […] pour notre sécurité ». Résultat, les directeurs se disent « usés » et leurs personnels sont « fatigués des journées à flux tendus ». « Au moins une trentaine de directeurs » et 1 000 surveillants supplémentaires seraient nécessaires, pointent-ils. A la situation « catastrophique » des maisons d’arrêt s’ajoute celle des services pénitentiaires d’insertion et de probation (SPIP) qui « ne peuvent assurer un suivi correct et suffisamment serré des 170 000 administrés du milieu ouvert ». Pour enrayer ce phénomène, le syndicat exige que soit appliquée la circulaire de politique pénale de septembre 2012, qui privilégie les aménagements de peine. Au-delà de la création de nouvelles places de prison, il demande à la garde des Sceaux de créer « une politique dynamique de “désencombrement”, de réaffectations entre établissements…
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