La Cimade dénonce la dégradation des conditions d’intervention en rétention
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Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Par : M. LB.Lecture : 2 min.
L’attribution du marché public de la mission « d’information et d’assistance juridique » des associations en centre de rétention administrative, qui aurait dû être renouvelé en janvier dernier pour la période 2014-2016, entre en vigueur avec un peu de retard sur certains sites. Surtout, une nouvelle répartition se met en place entre les cinq associations qui se partagent le marché depuis 2010. En effe, au terme de négociations avec les services de l’Etat, la Cimade a « fait le choix de se retirer des centres du Languedoc-Roussillon (Nîmes, Perpignan et Sète), plutôt que de rogner encore davantage les conditions d’intervention de ses salariés » dans ces centres. A compter du mois d’avril, elle n’intervient donc plus que dans 9 des 24 centres de rétention administrative en France, au lieu de 12 auparavant. Forum réfugiés-Cosi, qui intervenait déjà dans les centres de rétention de Lyon, Marseille et Nice, prend le relais dans le Languedoc-Roussillon.La Cimade, qui était la seule association à intervenir dans les centres de rétention jusqu’en 2010, explique défendre une approche qui structure sa mission « autour de deux activités principales : aider à l’exercice effectif des droits, observer…
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