Publié le : Dernière Mise à jour : 03.09.2017Par : F. R.Lecture : 3 min.
Face à l’essor de la prostitution en ligne, les associations de santé communautaire se mobilisent.
Outil « de plus pour effectuer des échanges économico-sexuels, notamment pour les femmes ayant une expérience préalable dans le travail du sexe » et « moyen permettant la prostitution pour des femmes qui ne se seraient vraisemblablement jamais prostituées sans », Internet se révèle un médium apprécié tant des ex-prostituées de rue que des novices pour sa discrétion et sa souplesse. Un constat que révèle une recherche-action menée, avec le soutien de la direction générale de la santé, par Eva Clouet (1). C’est d’ailleurs de la rencontre entre la sociologue et une « escort girl » qu’est née, en 2010, l’action de Grisélidis sur le Net. « Nous y avons transposé la méthodologie employée dans la rue. Nous intervenons en binôme : un travailleur du sexe du Net et un professionnel non communautaire, dans une logique d’“aller vers” », résume Flo Gil de Muro, coordinatrice et sociologue.Sur des sites de petites annonces ou d’escorts, le duo effectue des « tournées » en envoyant des mails aux internautes qui s’y prostituent et leur propose ses services (information,…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques