Droits des malades : des progrès mais encore des « points noirs », selon le CISS
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Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Par : A. S.Lecture : 2 min.
« L’ignorance des droits des malades recule de manière importante cette année », note le CISS (Collectif interassociatif sur la santé) dans l’analyse de la dernière vague de son baromètre annuel (1). Les Français sont ainsi entre « 75 % et 95 % à connaître la dizaine de droits testés dans cette étude, allant du droit d’accéder à des soins (premier droit connu, à 95 %) au droit d’engager des recours pour une indemnisation en cas de problème grave lié aux soins (le moins connu, avec 75 % de notoriété) ».Les évolutions les plus marquées concernent le droit à désigner officiellement une personne de confiance pour être accompagné tout au long d’une prise en charge (83 % de notoriété, soit + 11 points depuis 2013) et celui de rédiger ses souhaits pour sa fin de vie dans le cas où on ne serait plus en mesure de les exprimer (80 %, + 11 points). Mais ce dernier figure aussi, pour les personnes interrogées, parmi les moins appliqués. Le droit à refuser un traitement (52 %, + 10 points) ainsi que celui d’accéder à son dossier médical (55 %, + 10 points) sont, selon les sondés, de plus en plus appliqués, « même si une part importante considère encore qu’ils ne le sont pas ».La discrimination…
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