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Décollage de l’« OVNI du quartier »

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Yaniss aime son banc. Ce siège en bois qui trône au pied du « gros tas de béton entouré de rien » où il habite, et sur lequel il a gravé ses initiales. Et c’est à peu près tout ce qui lui plaît à la Cité Rouge d’Espoir-la-Forêt, une de « ces villes déprimantes où il ne se passe presque rien d’intéressant culturellement et très peu humainement ». La Poste s’est fait braquer quatre fois en six mois, la police ne vient plus patrouiller et les jeunes bardés de diplômes ne trouvent pas de travail. « Si tu vis de presque rien mais que tu en as encore assez pour ne pas être à la rue, alors ta place est ici, dans mon bloc », résume Yaniss, du haut de ses 22 ans. D’un naturel réservé, fleur bleue, il se qualifie lui-même d’« Ovni du quartier ». Ouvert, tolérant, sensible, pas franchement adepte des commérages. Ce fils d’un « pochtron » qu’il n’appelle même pas papa et d’une aide-ménagère qu’il respecte plus que tout a certes abandonné l’école, mais il a des projets. Celui de quitter la cité, déjà. De devenir artiste, avant tout. Un rêve qu’il va pouvoir toucher du doigt grâce à Fred, son nouveau mentor, habitant des quartiers chics, le « Beverly Hills d’Espoir-la-Forêt ». Le jeune rêveur découvre…
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