Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Par : Eléonore VariniLecture : 1 min.
« Je me souviens, là il y avait les fils à linge, là-bas le garde-manger, à gauche les “toilettes”. » Sur ce terrain, en 2009, s’était installée une quarantaine de familles rom dans des caravanes de fortune. Aujourd’hui, ce n’est plus qu’un champ où repoussent les mauvaises herbes… Pour parler de l’intégration des Roms, la réalisatrice Sophie Averty a choisi un angle original. Dans son documentaire Cause commune, elle revient sur une aventure qui a affecté l’ensemble des habitants de sa ville, Indre (Loire-Atlantique). Son but ? Comprendre ce qui fait qu’un citoyen se met en mouvement. Elle filme tous les protagonistes qui ont participé à la mise en place de l’un des premiers « villages de solidarité » du territoire. A commencer par le maire Jean-Luc Le Drenn (divers gauche). Alors que ces familles fraîchement expulsées d’un terrain de Nantes arrivaient sur sa petite commune des bords de Loire, il décide de mettre un terme à la « politique de la patate chaude » qui consisterait à les expulser à son tour. Sa parole est fédératrice, et les voisins s’engagent à aider ces familles - en leur donnant accès à des douches, en leur offrant des vêtements, en leur proposant des cours d’alphabétisation…
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