L’emploi des femmes a reculé dans les quartiers sensibles sous le coup de la crise
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Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Par : Anne SimonotLecture : 2 min.
« Près d’une femme sur deux résidant en ZUS n’est plus sur le marché, contre trois hommes sur dix vivant en ZUS », rapporte l’Observatoire national des zones urbaines sensibles (ONZUS) dans une note d’information publiée le 7 mars, à la veille de la journée internationale des droits des femmes (1). Fondée sur les données de l’INSEE portant sur la période 2006-2012, cette étude montre que dans ce laps de temps, « l’activité recule chez les femmes en ZUS alors qu’elle se maintient chez les hommes et à l’extérieur de ces quartiers », avec une fracture nette en 2009, date à partir de laquelle « le taux d’activité des femmes en ZUS chute de cinq points », passant de 57,8 % en 2008 à 52,6 % en 2012. Les raisons de cette baisse restent relativement inexpliquées, l’étude évoquant pêle-mêle l’éducation des femmes, les conditions générales du marché du travail ou les « attitudes culturelles », qui sont autant de facteurs non économiques.« Cela peut donc être un choix mais également le fait d’un découragement ou d’une impossibilité d’occuper un poste (par exemple à cause de charges familiales telles que la garde des enfants ou encore à cause d’une maladie) », avance l’observatoire. Quoi qu’il…
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