Publié le : Dernière Mise à jour : 04.08.2017Par : Elsa MaudetLecture : 10 min.
Dans le Haut-Rhin, un dispositif mobile vient en aide aux victimes d’infractions pénales. Depuis 2003, grâce à un solide réseau de partenaires, il intervient rapidement afin de limiter l’ancrage d’un traumatisme.
Voilà à peine cinq minutes que la ligne est ouverte et, déjà, Tarik Ofatah reçoit un appel. Après quelques secondes d’échange, il empoigne mallette et clés de voiture et abandonne un café à moitié avalé. Le directeur de l’association Accord68, à Mulhouse (1), se rend dans une agence bancaire où une jeune femme en stage a fait part à sa supérieure des menaces de mort qu’elle subit. Depuis qu’ils l’ont croisée en compagnie de deux garçons, ses frères veulent la marier de force.« En général, nous sommes plutôt saisis par un acteur public, comme la police », précise Tarik Ofatah, qui se rappelle cependant être déjà intervenu dans une banque à l’issue d’un braquage. Mais cette fois c’est une salariée de l’agence qui, sur les conseils des services sociaux de la mairie, a appelé le Dispositif mobile d’accompagnement des victimes dans l’immédiat (Dimavi), mis en place il y a onze ans par Accord68. La ligne fonctionne en semaine de 9 heures…
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