Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Par : Elsa MaudetLecture : 1 min.
Que se passe-t-il dans le huis clos d’une classe d’accueil pour collégiens étrangers ? Comment ces adolescents aux origines et trajectoires si diverses vivent-ils leur intégration dans un pays qu’ils n’ont, pour la plupart, pas choisi ? Grâce à la caméra de Julie Bertuccelli, on découvre Marko, juif persécuté en Pologne par des néo-nazis, la Chinoise Xin, qui a vécu loin de sa mère pendant dix ans, ou encore Rama, interdite d’aller à l’école au Sénégal. D’autres élèves ont eu des parcours moins douloureux, venus en France pour faire le conservatoire, devenir bilingues ou suivre une mère tombée amoureuse d’un Normand. Sous l’œil bienveillant de Brigitte Cervoni, leur enseignante, ils se livrent, se disputent, apprennent les uns des autres – notamment grâce à ce projet sur la différence qu’ils réalisent pour un festival de films scolaires. C’est d’ailleurs dans ce contexte que la réalisatrice a découvert cette classe d’accueil, dotée d’une « énergie hors du commun » qui saute aux yeux. Car si l’on perçoit la douleur des élèves, ils démontrent une saisissante capacité à relativiser. Certes, les autres se moquent de leurs accents, de leurs fautes de français. Certes, ils ont parfois quitté…
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