Publié le : Dernière Mise à jour : 04.08.2017Lecture : 2 min.
« Percevoir un revenu minimum garanti ne permet pas toujours de vivre décemment », indique la direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES), chiffres à l’appui (1). Plus de la moitié des allocataires de minima sociaux (57 %) – revenu de solidarité active (RSA), allocation de solidarité spécifique (ASS), allocation aux adultes handicapés (AAH) ou minimum vieillesse – étaient, fin 2012, considérés comme « pauvres en conditions de vie » (2), contre 12 % des personnes de plus de 16 ans vivant en France métropolitaine. Les personnes percevant le RSA socle sont les plus exposées : un tiers a des mauvaises conditions de vie. Moins souvent en emploi ou à la retraite que les autres allocataires de minima sociaux, elles appartiennent plus fréquemment à un ménage d’au moins trois enfants et « sans autre apporteur de ressources ». Près de 70 % d’entre elles estiment que « l’ensemble des revenus de leur ménage n’est pas suffisant pour couvrir toutes leurs dépenses courantes ».58 % des allocataires de minima sociaux sont concernés par des restrictions de consommation. Plus du tiers déclare ne pas avoir les moyens financiers de « manger de la viande, du poulet…
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