« Nous pouvons espérer que les lois ne seront plus faites sans nous »
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Publié le : Dernière Mise à jour : 01.08.2017Par : Maryannick Le BrisLecture : 3 min.
Pérennisé après une expérimentation jugée positive, le 8e collège du Conseil national des politiques de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale (CNLE), composé de représentants de personnes en situation de précarité, doit être bientôt renouvelé, comme l’ensemble des membres de l’instance. Alors que l’appel à candidatures est lancé jusqu’au 11 mars, Maria Théron nous fait part de son expérience de 18 mois.
Comment avez-vous intégré ce collège ?Je suis militante Quart monde (1) depuis plusieurs années. Le mouvement m’a contactée pour me faire cette proposition. J’ai demandé quelques jours pour réfléchir, car cela nécessitait un réel engagement. J’ai accepté pour sa dimension politique. Le fait d’avoir participé à l’université populaire et aux co-formations d’ATD (2) m’a beaucoup aidée : on s’habitue à prendre la parole, à échanger avec les professionnels.Etiez-vous pour autant préparée à exprimer une parole collective ?Nous avons réussi à expliquer au CNLE pourquoi il était important de travailler en binôme – un titulaire et un suppléant –, justement parce que l’on ne vient pas apporter notre parole personnelle. A Reims, nous…
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