Publié le : Dernière Mise à jour : 26.07.2017Lecture : 3 min.
Julien Damon. Professeur associé à Sciences-Po. Ancien chef du service Questions socialesau Centre d’analyse stratégique.
Il paraît que l’on cherche des économies en matière de dépenses publiques. En voici une. Le supplément familial de traitement – connu sous le sigle SFT ou sous l’abréviation « Sup’ Fatte » – est un « avantage salarial » (c’est le Conseil d’Etat qui le dit) des fonctionnaires et agents contractuels du secteur public. En fonction du nombre de leurs enfants, ils le perçoivent en complément de leur traitement. Ce SFT ne relève pas, en termes juridiques, de la politique familiale mais de la rémunération des fonctionnaires. Il est d’ailleurs imposable, alors que ce n’est pas le cas des prestations familiales.En termes de dépenses publiques, si l’on prend les différents SFT des trois fonctions publiques, mais aussi ceux qui existent dans certains autres corps publics ou parapublics (entreprises publiques, corps consulaires), la dépense annuelle est de 2?milliards d’euros. C’est un montant très important dont on parle peu, à rapporter aux allocations familiales qui, elles, représentent 16 milliards d’euros et sont versées…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques