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Le mouvement des chômeurs à la recherche d’un second souffle

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Les associations de chômeurs occupent une place unique dans l’espace social. Nées en réaction au silence général sur la condition des sans-emploi, elles concilient aides aux personnes et revendications. Alors que se déroulent les négociations sur l’assurance chômage, retour sur un mouvement qui peine aujourd’hui à mobiliser.
Si le mouvement des chômeurs est indétachable de l’apparition du chômage de masse, il a fait irruption sur la scène médiatique pendant l’hiver 1997-1998. Durant quatre mois, et contre toute attente, des milliers de demandeurs d’emploi, rejoints rapidement par des collectifs de sans-abri et de précaires, multiplient les manifestations dans une vingtaine de grandes villes françaises et de bâtiments symboliques : ANPE, Assedic, banques, grandes écoles, galeries marchandes. Leurs revendications d’une prime de Noël de 3 000 francs (457 €) et d’une revalorisation de tous les minima sociaux prennent à contre-pied une majorité plurielle tout juste issue des élections anticipées de 1997. Alors qu’on croyait impossible l’assimilation à une identité de chômeur, qui plus est collective, la mobilisation de 1997-1998 semble rebattre les…
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