Minima sociaux : un allocataire sur cinq vit dans un logement surpeuplé
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Publié le : Dernière Mise à jour : 05.08.2017Lecture : 2 min.
Près d’un quart des allocataires de minima sociaux – revenu de solidarité active (RSA), allocation spécifique de solidarité (ASS) ou minimum vieillesse – n’ont pas les moyens d’accéder à un logement autonome et se trouvent contraints d’être hébergés chez un tiers ou d’occuper un logement prêté (18 %), voire, pour 5 % d’entre eux, de résider en logement accompagné, en centre d’hébergement, à l’hôtel ou encore dans un habitat de fortune. C’est l’un des constats tirés d’une étude de la DREES (direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques) portant sur les conditions de logement des bénéficiaires. Parmi eux, les situations sont néanmoins variables : les allocataires de l’ASS, du RSA socle majoré (ex-allocation de parent isolé) et du RSA activité seul disposent plus fréquemment de leur propre logement.37 % de la population étudiée habite dans un logement social (contre 29 % chez les 20 % de personnes aux ressources les plus modestes en France métropolitaine). 28 % sont locataires dans le parc privé et 12 % sont propriétaires. Leurs conditions d’habitat sont difficiles, très proches de celles de l’ensemble des ménages les plus pauvres. Le logement est surpeuplé…
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