Le report « sine die » du projet de loi sur la famille suscite l’incompréhension
Article réservé aux abonnés
Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Par : M. LB.Lecture : 2 min.
L’évolution des droits de l’enfant a-t-elle été sacrifiée aux calculs politiques ? Après l’annonce, au lendemain des « Manifs pour tous », d’un report à 2015 de la présentation du projet de loi sur la famille (voir ce numéro, page 6), les acteurs de la protection de l’enfance et les associations familiales s’indignent, peu convaincus par les arguments du gouvernement qui prétexte un texte non finalisé, un calendrier parlementaire chargé et la volonté de « créer les conditions de sérénité et de concertation indispensables ». Alors qu’enflaient les protestations des partisans du modèle « traditionnel » de la famille, ravivées par le prétendu enseignement de la « théorie du genre » à l’école et la crainte de voir apparaître dans le texte la procréation médicalement assistée pour les couples de femmes, le projet de loi devait aborder des questions cruciales pour l’intérêt de l’enfant, rappelle la CNAPE (Convention nationale des associations de protection de l’enfant). Des sujets « bien loin de tout positionnement idéologique, qui méritent des évolutions législatives ». De fait, les quatre rapports préparatoires demandés par la ministre – sur la médiation familiale et la coparentalité,…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques