Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Par : É.V.Lecture : 2 min.
« Tout le monde a droit à une vie sexuelle », martèle Rachel Wotton, travailleuse du sexe australienne. Dans son pays, notamment en Nouvelle-Galles du Sud, les lois sont particulièrement tolérantes à l’égard de la prostitution : la trentenaire exerce ce métier depuis dix-sept ans sans souci ni tabou. « J’ai été stripteaseuse, j’ai travaillé dans des bordels, en tant qu’escort… Et maintenant je suis indépendante », énumère-t-elle, sourire aux lèvres. Car, assure-t-elle, elle exerce ce métier avec passion : « J’aime donner du plaisir. » Depuis quelques années, Rachel Wotton s’est spécialisée dans les prestations auprès des personnes handicapées, mentales ou physiques, qui représentent désormais 50 % de sa clientèle. Sa philosophie humaniste – elle rêve d’ouvrir une maison close dont les bénéfices permettraient d’offrir des prestations intimes aux personnes handicapées les plus précaires – peut surprendre d’un point de vue français. Tout comme certaines images de Scarlet Road – les clients qui parlent à visage découvert, les parents d’un client qui expliquent qu’ils économisent pour permettre à leur fils de perdre sa virginité, ou la plateforme téléphonique de l’association Personnes…
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