Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Par : Caroline HelfterLecture : 1 min.
Les associations d’action sociale sont à la croisée des chemins : ou elles se transforment en profondeur pour sauvegarder ce qui fait leur spécificité, tant sur le plan de l’intervention éducative et sociale que sur celui de leur rôle politique, ou elles se laissent imposer standardisation, voire marchandisation, par la nouvelle gouvernance publique. Telle est la thèse que développent Roland Janvier, coprésident du Groupement national des directeurs généraux d’associations (GNDA), initiateur du réseau « Repolitiser l’action sociale », Michel Jézéquel, directeur général de l’association Don Bosco, et Jean Lavoué, vice-président du GNDA (1). Retraçant la filiation historique de quatre grandes familles d’associations – les « Sauvegarde », les organisations de parents d’enfants handicapés, les œuvres catholiques et les mouvements d’éducation populaire –, Roland Janvier montre comment ces associations sont impactées par la reconfiguration de la commande publique. En particulier, « la logique ascendante de l’expression des besoins observés sur les territoires et parmi les publics est remplacée par la logique descendante des appels d’offres pour répondre à des politiques sociales définies…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques