ALUR : dernières revendications pour les plus fragiles
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Publié le : Dernière Mise à jour : 26.07.2017Par : M. LB.Lecture : 3 min.
L’allongement de la trêve hivernale des expulsions locatives jusqu’au 31 mars, l’extension du délai accordé par le juge pour l’apurement des dettes de loyer ou la possibilité de réagir plus vite aux premiers impayés sont, pour les ménages fragiles, autant d’avancées du projet de loi pour l’accès au logement et un urbanisme rénové (ALUR), adopté le 16 janvier en deuxième lecture à l’Assemblée nationale. Les acteurs de la lutte contre l’exclusion espèrent néanmoins être entendus sur d’autres revendications lors de la lecture du texte au Sénat, dès le 29 janvier.S’agissant de la prévention des expulsions locatives, « on ne peut pas continuer dans la schizophrénie qui consiste à reconnaître des ménages prioritaires au titre du DALO d’un côté, et de l’autre à n’avoir aucune loi qui conteste la possibilité de les expulser », martèle Patrick Doutreligne, délégué général de la Fondation Abbé-Pierre. L’intégration dans la loi de l’instruction du 26 octobre 2012 visant à empêcher l’expulsion des ménages reconnus prioritaires sera donc « l’une de nos dernières batailles sur le texte ». Par ailleurs, « nous défendions l’idée qu’il faut intervenir le plus en amont possible et n’avons été que partiellement…
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