Evaluation externe : le risque du « vite fait, mal fait » ?
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Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Par : Caroline Sédrati DinetLecture : 12 min.
Début 2015, la plupart des structures du secteur social et médico-social devront avoir réalisé leur évaluation externe. Le retard est tel que l’engorgement guette. Avec le risque de voir se multiplier les évaluations au rabais, plus proches de l’audit, et les rapports de mauvaise qualité.
Comment faire face à l’embouteillage qui se profile ? D’ici au 3 janvier 2015, environ 24 500 établissements et services sociaux et médico-sociaux devront avoir remis leur rapport d’évaluation externe en vue du renouvellement de leur autorisation en janvier 2017 (1). Or, selon l’Agence nationale de l’évaluation et de la qualité des établissements et services sociaux et médico-sociaux (ANESM), fin juin 2013, seuls 19,5 % d’entre eux s’étaient engagés dans le processus.Si l’expectative domine du côté des associations concernées malgré le travail de sensibilisation des fédérations nationales, l’inquiétude a gagné les évaluateurs. « Cela veut dire que des milliers d’établissements doivent encore être évalués avant fin 2014 ; autant dire qu’il est improbable que cela puisse se faire dans des conditions correctes », constate Laurent Barbe, consultant au cabinet…
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