Publié le : Dernière Mise à jour : 26.07.2017Par : Eléonore VariniLecture : 2 min.
Le réalisateur Claus Drexel montre les plus beaux monuments de Paris, la nuit. Il filme la capitale comme une carte postale, superbement éclairée et totalement vide de piétons et de véhicules. Puis, sous les ponts, sur les plaques de métro ou au hasard d’une arcade, surgissent les seuls occupants de ces rues désertes : les sans-abri. Il y a Wenceslas, l’intellectuel, qui installe sa tente tous les soirs dans une avenue du XIIIe arrondissement et disserte sur les événements du monde. Il est à la rue depuis quatre ans. « Après la phase de résignation, j’en suis à la phase de ras-le-bol », affirme-t-il. Christine, elle, ne bouge presque jamais de son recoin des grilles du jardin des Plantes. Bien qu’emmitouflée sous un amas de couvertures, elle grelotte. Elle se dit surprise, chaque matin, d’ouvrir les yeux et d’être encore en vie. Pascal montre fièrement la cabane en carton qu’il a construite seul aux abords des Invalides. « Quand on connaît le prix du mètre carré dans le VIIe, je m’en sors bien ! », sourit-il. La vie de SDF ? « Au bout d’un moment tu ne sais même plus si c’est dur ou si c’est facile »…Nombreux sont les documentaires consacrés aux SDF. Souvent, ils montrent les maraudes,…
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