Non, mais, en tant qu’ancienne assistante de service social ayant exercé dans ce type de structures, je me demandais ce qu’ils devenaient, sept ou huit ans après leur hébergement. Il était communément admis qu’une part non négligeable d’entre eux était placéen et je voulais mettre ce « on dit » à l’épreuve du réel. Je me suis intéressée à des familles accueillies dans les centres maternels du Nord et des Hauts-de-Seine. La population initiale de l’étude était constituée de 315 familles. Je n’ai pu reconstituer la trajectoire que de 200 d’entre elles. J’ai ensuite rencontré 66 femmes et mené des entretiens avec 33 enfants. Premier constat : les traject
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