A quelques jours de la remise au Premier ministre du rapport d’évaluation du plan pluriannuel de lutte contre la pauvreté (1) et du comité interministériel de lutte contre les exclusions, le 24 janvier, les 38 associations du collectif Alerte dressent leur bilan. « Le mouvement est lancé, mais son intensité n’est pas à la hauteur des besoins. La gouvernance du plan mérite d’être améliorée et il existe des zones grises », commente Dominique Balmary, président de l’Uniopss et du collectif Alerte. Déjà mitigées sur le contenu du plan qu’elles avaient appelé de leurs vœux, les associations le sont tout autant, un an après, sur sa mise en œuvre. Alors que, selon l’INSEE, la France comptait 8,6 millions de pauvres en 2010, soit 400 000 de plus qu’en 2009, elles enjoignent au gouvernement d’être « plus ambitieux ».
Elles continuent de saluer la méthode – pilotage interministériel, animation territoriale, évaluation périodiq
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