Plaidoyer pour le rétablissement de la trêve hivernale pour tous
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Publié le : Dernière Mise à jour : 26.07.2017Par : M. LB.Lecture : 2 min.
Faire primer la liberté fondamentale du droit à l’hébergement sur le droit de propriété. C’est ce que demandaient, le 13 janvier, plusieurs associations, à l’appel de Médecins du monde, de la Fondation Abbé-Pierre et de la fédération Droit au logement (DAL), à la veille de l’examen en deuxième lecture à l’Assemblée nationale du projet de loi pour l’accès au logement et un urbanisme rénové (ALUR). Dans un appel commun, elles réclament l’application de la trêve hivernale aux occupants de squats et de bidonvilles. « Depuis l’hiver dernier, on constate dans la région parisienne, en Bretagne, à Bordeaux, Toulouse, Lyon ou Lille, la multiplication d’expulsions d’immeubles et de terrains, dont des familles avec enfants, sans relogement et souvent sans hébergement », interpelle Jean-Baptiste Eyraud, porte-parole du DAL. Alors que le dispositif d’hébergement est saturé et que la loi sur le droit au logement opposable peine à tenir ses promesses, les associations veulent que les occupants de « squats par nécessité » soient au moins temporairement protégés.La trêve hivernale a été instaurée par la loi du 3 décembre 1956, après l’appel de l’abbé Pierre dont les associations célèbrent cette année…
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