L’INPES étudie le lien entre troubles de l’audition et souffrance psychique
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Publié le : Dernière Mise à jour : 26.07.2017Par : É. V.Lecture : 2 min.
Mené en partenariat avec la CNSA (caisse nationale de solidarité pour l’autonomie), le Baromètre santé sourds et malentendants de l’INPES (Institut national de prévention et d’éducation pour la santé) révèle que 46 % des personnes souffrant de surdité, d’acouphènes ou d’hyperacousie sont en situation de « détresse psychologique », contre 17 % de la population générale (1). Ce sont les femmes qui déclarent le plus souvent un état de mal-être (49 %, contre 40 % des hommes). Ces résultats corroborent une enquête menée en 2011 par l’Unisda (Union nationale pour l’insertion sociale du déficient auditif) (2). Celle-ci tendait également à montrer que l’âge de survenue des problèmes d’audition avait une influence sur le niveau de souffrance psychique : il est plus important lorsque la perte d’acuité auditive survient entre 16 et 35 ans.Selon le baromètre, la détresse psychologique n’augmente pas de manière linéaire avec le niveau de surdité. Les personnes affirmant ne pas entendre du tout sont en moins mauvaise santé psychique que celles qui disent entendre avec beaucoup de difficultés : 40 % des premières sont en situation de détresse psychologique, contre 51 % des secondes. C’est en partie…
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