Mineurs étrangers isolés : le gouvernement n’a pas l’intention d’abandonner le recours aux tests osseux
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Publié le : Dernière Mise à jour : 01.08.2017Lecture : 3 min.
Le recours aux tests osseux pour déterminer l’âge des mineurs étrangers isolés – et consécutivement décider ou non de leur prise en charge par l’aide sociale à l’enfance – continue d’être très controversé. Pour autant, le ministre de l’Intérieur n’a pas l’intention de l’abandonner. C’est ce qui ressort de sa « réponse » publiée le 2 janvier dernier au Journal officiel du Sénat, dans laquelle il rappelle aussi que le test osseux ne doit plus être utilisé, en principe, qu’en dernier recours, comme le prévoit le protocole national de mise à l’abri, d’évaluation et d’orientation des mineurs étrangers isolés du 31 mai 2013 (1).Un problème éthique pour les médecins ?Manuel Valls répondait à une question de la sénatrice (PS) Virginie Klès d’Ille-et-Vilaine, qui pointait le fait que cette pratique, « très controversée sur le plan scientifique », ne comporte pas d’enjeu thérapeutique. Ainsi, « la sollicitation des médecins pour pratiquer et interpréter de tels tests pose un problème éthique », affirmait-elle, demandant au ministre quelles dispositions il comptait prendre à cet égard. Mais, pour le pensionnaire de la Place Beauvau, ce problème n’en est pas vraiment un. Et pour l’affirmer, il…
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