Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Par : Caroline HelfterLecture : 1 min.
Arrivant à point nommé pour nourrir le débat sur l’avenir des collectivités locales, l’ouvrage d’Alexis Baron, administrateur territorial, formateur auprès de professionnels et d’élus, pose la question de l’organisation optimale de l’action sociale. En dépit d’une répartition des responsabilités par blocs de compétences, qui donne au département un rôle prédominant dans ce secteur, le social est bel et bien un domaine partagé entre les acteurs locaux. Conformément au principe de subsidiarité postulant que le niveau d’action efficace est celui qui est le plus proche des usagers, il revient au département, « plus éloigné, de transférer l’exercice de ces compétences à la commune », explique Alexis Baron. L’Union nationale des centres communaux d’action sociale (Unccas) a été très motrice dans le développement de telles politiques partenariales territorialisées, précise-t-il. L’échelon communal répondant à un cadre réglementaire et législatif moins contraint que le département, la marge de manœuvre des élus y est plus importante, ce qui fait de l’action sociale des communes « un creuset important en matière d’expérimentation ». Qu’elles soient d’initiative communale ou départementale,…
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