Publié le : Dernière Mise à jour : 31.08.2017Par : Gilles CerveraLecture : 3 min.
Derrière ce titre énigmatique sonnant comme une paire de gifles, un coup de gueule contre l’infantilisation des professionnels et la mise à mal de l’éthique. Son auteur : Gilles Cervera, psychanalyste institutionnaliste et formateur (1).
« SBIM et SBAM sont dans un bateau, la suite est archiconnue. L’inconnue, en revanche, c’est jusqu’où va-t-on aller dans cette logique d’industrialisation du social ? Où sera la limite ? Puisque nul n’ignore que les deux, à la fin des fins, tombent à l’eau.SBIM est moins connu, mais SBAM est un acronyme en usage de bas en haut dans les services régaliens ou territoriaux. SBAM fait voler en éclat ce qu’il pourrait rester d’autonomie au travailleur, social ou non, mais restons centrés sur ceux qui mettent tout en œuvre, s’engagent, risquent quelque chose d’eux auprès des personnes les plus cassées. On dirait qu’on veut les casser tous, les aidants et les aidés, et SBAM n’y est pas étranger.Le retour du refouléSBAM, c’est ce qu’on nomme en industrie, un process. S pour “s’il vous plaît”. B pour “bonjour”. A pour “au revoir” et M pour… devinez ! Rappelez-vous, enfant, on vous l’a…
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