Publié le : Dernière Mise à jour : 07.09.2017Par : Clémence DellangnolLecture : 1 min.
Si Véronique Verger a survécu, c’est d’abord pour ses quatre enfants, nés de trois pères différents. Mais c’est aussi grâce à des rencontres : une patronne de bar, une assistante sociale, les militants du Mouvement du Nid, les professionnels d’un centre maternel, l’équipe d’une pouponnière, un interne de gastro-entérologie. « Malgré toute l’aide qu’ils m’ont apportée pour me relever, toutes les heures qu’ils m’ont accordées […] dans ma détresse absolue, ils n’ont jamais baissé les bras », écrit-elle en retraçant sa vie. La preuve qu’il n’y a « pas que des personnes cruelles » : « Il existe aussi des gens qui sont là pour le bien et le bon sur cette planète. » Si Véronique Verger a décidé de « venir vers les autres » par le biais de l’écriture, d’aller au-devant des préjugés, c’est pour « ouvrir les consciences ». Pour montrer qu’avec de la volonté et les bons appuis, il est possible de surmonter une enfance brutale, l’expérience de la prostitution, l’abandon, la maladie et la violence conjugale. « Je sais bien qu’il a fallu parfois me bousculer, me réveiller, mais j’ai toujours essayé, par respect, de collaborer », en particulier avec les travailleurs sociaux, raconte-t-elle. Désormais…
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