Psychiatrie : un rapport demande l’intégration de ses préconisations dans la future loi de santé publique
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Publié le : Dernière Mise à jour : 04.08.2017Par : Lydia LagaLecture : 5 min.
Il faut diminuer le nombre de rapports sur la psychiatrie et la santé mentale et donner la priorité à la mise en œuvre des recommandations récurrentes de la quinzaine de rapports qui se sont succédé en dix ans. C’est l’avis de la mission sur la santé mentale et l’avenir de la psychiatrie, constituée en fin d’année dernière par la commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale, qui a rendu public son rapport final le 18 décembre (1). Présidée par le député (UMP) Jean-Pierre Barbier, la mission formule une série de recommandations visant à améliorer la prise en charge des personnes atteintes de maladie mentale (2). Lors de la présentation du texte en commission, son rapporteur, le député (PS) Denys Robiliard, a de son côté appelé à ce que les propositions de la mission soient mises en œuvre dans la future loi de santé publique prévue en 2014.Rénover la notion de « secteur »« Une personne sur quatre est susceptible de développer au cours de sa vie un trouble en santé mentale » et « 1 % de la population souffre de troubles schizophréniques », rappelle la mission tout en soulignant que cette forte prévalence engendre un coût économique et social d’environ 107 milliards d’euros…
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