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« L’individu tend à ne plus voir les technologies de contrôle et de surveillance »

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L’affaire Snowden l’a mis crûment en lumière, nous vivons dans un monde d’hypersurveillance mal contrôlée. Une surveillance invisible, souvent encouragée par ceux qui la subissent. Dans un ouvrage coécrit avec André Vitalis, Armand Mattelart retrace la longue histoire du profilage des populations. Et appelle à une réflexion sur l’usage de ces systèmes en démocratie.
Lors des révélations de l’affaire Snowden, on a souvent fait référence au roman 1984 de George Orwell. Or l’hypersurveillance actuelle n’a, selon vous, rien à voir avec le monde totalitaire décrit par l’écrivain…Dans les commentaires sur les écoutes de la NSA, le mot « orwellien » revient en effet sans arrêt. Mais quand on relit l’œuvre d’Orwell, on se rend compte qu’elle est centrée sur la question totalitaire et sur le collectivisme. Aujourd’hui, nous entrons plutôt dans une ère post-orwellienne. Nous voulons montrer avec cet ouvrage que si le système de surveillance actuel s’est construit, à partir des appareils d’Etat, sur une hypertrophie des préoccupations pour la sécurité nationale, il s’accompagne aussi du développement d’une économie néolibérale qui pénètre de plus en plus…
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