Publié le : Dernière Mise à jour : 06.08.2017Par : M.LB.Lecture : 2 min.
Alors qu’une première analyse de diagnostics sociaux réalisés sur les campements illicites confirme l’hétérogénité des pratiques, la délégation interministérielle à l’hébergement et à l’accès au logement appelle à des évaluations plus approfondies.
Dans le cadre du plan quinquennal de lutte contre la pauvreté, le gouvernement a accordé une enveloppe annuelle de quatre millions d’euros pour l’anticipation et l’accompagnement des évacuations (1). Comment ces crédits ont-ils été utilisés ? La DIHAL (délégation interministérielle à l’hébergement et à l’accès au logement) apporte de premiers éléments de réponse.Au 27 novembre, elle disposait de 92 diagnostics de campements (dont 15 non financés dans le cadre de l’appel à projets), portant sur plus de 7 350 personnes, réalisés par des associations, des collectivités territoriales (CCAS notamment) et des opérateurs de l’Etat. Parmi les documents qu’elle a reçus, seuls 20 % ajoutent un rapport d’analyse détaillé à leurs données chiffrées. Ils abordent trop peu « la question des acteurs en présence sur les campements » (associations, bénévoles) et ne développent pas assez les recommandations faites pour…
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