La gratuité du stationnement n’est qu’« une consolation », selon les associations
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Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Par : Eléonore VariniLecture : 1 min.
« Un grand pas pour les petits soucis du quotidien, et un petit pas pour la politique du handicap », tel est l’avis mitigé de la FNATH (L’association des accidentés de la vie), après l’adoption, en première lecture, le 12 décembre, de la proposition de loi du sénateur Didier Guillaume (PS), visant à garantir la gratuité du stationnement pour les personnes handicapées sur toutes les places de stationnement ouvertes au public. Ce texte a été amendé par les sénateurs : d’une part les autorités compétentes de chaque commune pourront fixer une durée maximale de stationnement d’au moins 12 heures, d’autre part, elles pourront appliquer le tarif de droit commun ou un tarif spécifique dans les parcs de stationnement munis de bornes d’entrée et de sortie.Si la FNATH souligne que cette proposition de loi vient clarifier et homogénéiser des pratiques, elle pointe ses effets pervers : en en faisant un « sésame pour la gratuité de stationnement », cette mesure ne risque-t-elle pas de renforcer les fraudes à l’obtention et l’utilisation de la carte de stationnement pour personnes handicapées ? Ne va-t-elle pas également entraîner une augmentation des demandes de ces cartes auprès des maisons départementales…
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