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Des chercheurs se penchent sur les « destinées judiciaires » des plus vulnérables

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La justice est-elle plus sévère à l’encontre des classes sociales défavorisées et des minorités ? Existe-t-il des pratiques judiciaires discriminatoires ? C’est ce qu’ont voulu savoir deux chercheurs de l’université de Nantes, Virginie Gautron, maître de conférences en droit pénal et sciences criminelles, et Jean-Noël Rétière, professeur de sociologie, en menant une étude sur les pratiques décisionnelles dans cinq tribunaux correctionnels (1). Premier constat : l’écrasante présence des classes populaires, des personnes sans emploi ou déclarant de faibles revenus et n’ayant pas fait de longues études. Par ailleurs, l’étude montre que les filières pénales sont « socialement marquées » : les personnes sans emploi et déclarant moins de 500 € de revenus mensuels sont trois fois plus souvent jugées dans le cadre d’une comparution immédiate; les personnes nées à l’étranger le sont deux fois plus, les personnes sans domicile fixe (SDF) sont également surreprésentées. Il en va de même pour le placement provisoire : il concerne 11 % des SDF et moins de 1 % des prévenus déclarant une adresse personnelle. Les personnes sans emploi sont également plus fréquemment condamnées à un emprisonnement…
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