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Les députés européens renvoient les droits sexuels et reproductifs à la compétence des Etats membres

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L’accès à l’avortement et aux contraceptifs est loin de faire l’unanimité au sein du Parlement européen. Après de multiples atermoiements, les députés ont en effet rejeté, le 10 décembre, la résolution sur la santé et les droits sexuels et génésiques portée par la socialiste Edite Estrela (Portugal). Ils lui ont préféré, à une courte majorité – 334 voix pour, 327 contre, 35 abstentions – une résolution alternative déposée par les groupes populaires et conservateurs soulignant que « l’élaboration et la mise en œuvre des politiques sur les droits sexuels et reproductifs et sur l’éducation sexuelle à l’école relèvent de la compétence des Etats membres ». Les Socialistes et les Verts ont immédiatement dénoncé un « signal très négatif pour la promotion de l’égalité des genres ».A l’heure actuelle, 20 Etats membres de l’Union européenne (UE) autorisent l’avortement à la demande. Le Royaume-Uni, la Finlande et Chypre permettent une interprétation souple des motifs de restriction à l’interruption volontaire de grossesse, tandis que, en Irlande, en Pologne et au Luxembourg, les avortements légaux sont, d’après les statistiques, rarement, voire jamais, pratiqués. Malte est le seul Etat membre…
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