Les ambiguïtés de l’accompagnement par des proches
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Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Par : C. S. D.Lecture : 2 min.
Si nombre d’acteurs s’accordent sur la nécessité d’un soutien aux aidants, c’est à la condition que celui-ci ne vienne pas suppléer l’intervention des professionnels.
A trop vouloir prendre en considération les aidants, ne risque-t-on pas d’en faire les pivots du dispositif d’aide ? C’est le péril que pointe le blog Repolitiser l’action sociale (1) en constatant que l’aidant est désormais « positionné comme coordonnateur voire comme manager » – avec, parfois, la complicité des personnes elles-mêmes qui revendiquent avec force leur « expertise de l’expérience ». Il y a là une « forme de zone grise entre l’aide, qui procède de relations privées, affectives, et l’intervention des professionnels qui opère sur d’autres registres », observe le site militant.Or, dans un contexte de maîtrise des dépenses publiques, ce brouillage de l’intervention des uns et des autres n’est pas insignifiant : il n’y a qu’un pas à franchir pour que les aidants deviennent les instruments d’une politique de prise en charge de la dépendance à bon marché. « Consciemment ou inconsciemment, ce processus tend à introduire des éléments d’un modèle familiariste, très présent…
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