Mutilations sexuelles féminines : la CNCDH appelle à la vigilance
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Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Lecture : 2 min.
Notant « un certain essoufflement dans la mobilisation des pouvoirs publics contre les mutilations sexuelles féminines », la Commission nationale consultative des droits de l’Homme (CNCDH) lance un appel à la vigilance dans un avis adopté le 28 novembre, évoquant « un contexte de persistance inquiétante de la pratique » (1).Les adolescentes, nouvelle population à risqueLa France a longtemps été en pointe sur le sujet mais « les progrès marquent le pas depuis quelques années », relève l’instance. « Le phénomène a connu des mutations, méconnues par les professionnels, ce qui a tendance à freiner le travail de prévention. » Ainsi, les variations dans les flux migratoires ont amené de nouvelles populations sur le territoire français, dont certaines sont issues de pays ou de régions dans lesquelles les mutilations sexuelles sont pratiquées, « ce que les professionnels en contact avec ces [publics] ne soupçonnent pas toujours ». Aussi et surtout, s’inquiète la CNCDH, « on constate, depuis quelques années, que la cible a en fait changé » : les adolescentes sont devenues une population à risque. En effet, « de nombreux témoignages font état de jeunes filles françaises, nées en France, déscolarisées…
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